Bas les Masques !

Le festival « Le Livre à Metz - Littérature & Journalisme » se tient chaque année au printemps dans la capitale Lorraine. Pendant quatre jours et dans toute la ville, des temps de rencontres privilégiés entre les auteurs et leurs lecteurs rythment la vie de la cité.

Ce rendez-vous unique en France permet de croiser les expériences et d’explorer le réel en offrant un large panorama des questions d'actualité autour de 200 invités, dont voici un avant-goût.

Thématique 2016 : "Bas les masques !"

Dans la continuité de l’édition 2015 et de son « Mauvais genre ! », le festival « Le Livre à Metz - Littérature & Journalisme » s’adresse à tous les publics et met en avant la fête et la réflexion avec sa nouvelle thématique « Bas les masques ! ». Invitation au jeu mais aussi à la révélation et au dévoilement, l’expression est une injonction à dire enfin la vérité, à traverser les apparences, à se débarrasser des travestissements pour regarder la réalité en face, dans les yeux et en pleine lumière. Pendant quatre jours d’échanges, d’entretiens et de débats, retrouvez des romanciers, des essayistes, des journalistes, des dessinateurs et scénaristes de BD qui confronteront leurs différentes manières de voir le monde au-delà de ses masques.

Découvrez le programme complet, en cliquant ici !

Les Presses de la Cité

19,00

Le roman de Clara, petite fille adoptée pendant la guerre.
Le roman de Clara, devenue femme, qui restera pour toujours la " Juive " au cœur de son village natal à l'apparence si tranquille.
Antoine, Parisien, en mal de vert et d'authenticité, tombe sous le charme du Morvan et du village dont est originaire son épouse. Un jour de promenade, il découvre, choqué, une étoile de David taguée sur le portail d'une maison. Il rencontre la propriétaire des lieux, une vieille dame, Clara, dont il devient le confident... Pendant la guerre, Clara n'avait que cinq ans lorsque ses parents ont été arrêtés et déportés. Elle a été recueillie, puis adoptée, par des voisins. Bien que devenue l'institutrice du pays, elle y sera toujours " la Juive ". Avec, en filigrane, des questions qui taraudent la vieille femme... Pourquoi en effet la petite broche ayant appartenu à sa mère se retrouve-t-elle épinglée sur le chemisier de l'une de ses amies ? Ses parents auraient-ils été dénoncés ? Qui connaît la vérité dans le village ?


16,00

«Quand Ravel leva la tête, il aperçut, à distance, debout dans l’entrée et sur les marches de l’escalier, une assistance muette. Elle ne bougeait ni n'applaudissait, dans l’espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât. Ils étaient ainsi quelques médecins, infirmiers et convalescents, que la musique, traversant portes et cloisons, avait un à un silencieusement rassemblés. Le pianiste joua encore la Mazurka en ré majeur, puis une pièce délicate et lente que personne n’identifia. Son doigt pressant la touche de la note ultime la fit longtemps résonner.» En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la mineur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d’ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l’offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile et montre comment, jusqu'à son dernier soupir, «l’énorme concerto du front» n’a cessé de résonner dans l'âme de Ravel.
En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la majeur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d’ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l’offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie...