- EAN13
- 9791091592406
- Éditeur
- LARHRA
- Date de publication
- 09/02/2024
- Collection
- Chrétiens et Sociétés. Documents et Mémoires
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Des allers sans retours ? Les prêtres français en Amérique latine 1961-1984
Une histoire du Comité épiscopal France – Amérique latine
Olivier Chatelan
Larhra
Chrétiens et Sociétés. Documents et Mémoires
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791091592406
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
19.99
Le Comité épiscopal France – Amérique latine (CEFAL) a fonctionné pendant
plusieurs décennies comme une véritable gare de triage pour envoyer des
prêtres français dans les favelas de São Paulo ou sur les plateaux andins, à
la demande d’évêques locaux effrayés par l’aura de la révolution cubaine. Le
livre raconte comment les évêques de France ont largement improvisé une
réponse collective à cet élan soutenu par Rome, en s’appuyant sur une
génération de jeunes prêtres qui, une fois sur place, tombent amoureux d’une
Amérique latine mythifiée qu’incarnent alors l’« évêque des pauvres » Hélder
Câmara, le révolutionnaire Ernesto Guevara ou l’archiprêtre Ivan Illich
installé à Cuernavaca, auprès duquel viennent se former des centaines de
clercs missionnaires européens et nord-américains. Très rapidement, avec
l’instauration des dictatures militaires et l’essor de la théologie de la
libération, le CEFAL est sommé de choisir son camp. Les emprisonnements de
clercs français se multiplient, accusés d’être des agents du communisme
mondial. Tout à la fois instance officielle de l’épiscopat et caisse de
résonance des militants tiers-mondistes, le Comité navigue à vue dans un
contexte politique et religieux qui s’est radicalisé et il ne peut empêcher
l’assassinat de deux des siens, Gabriel Longueville et André Jarlan. Cet
ouvrage est une invitation à découvrir une histoire transatlantique jamais
écrite, celle d’un moment « Amérique latine » en France qui, à travers un
imaginaire et des engagements, a suscité des malentendus mais aussi des
amitiés durables. Passeurs entre deux mondes, ces hommes aux trajectoires
souvent peu ordinaires se sont brûlés au contact des tensions politiques,
sociales et ecclésiales.
plusieurs décennies comme une véritable gare de triage pour envoyer des
prêtres français dans les favelas de São Paulo ou sur les plateaux andins, à
la demande d’évêques locaux effrayés par l’aura de la révolution cubaine. Le
livre raconte comment les évêques de France ont largement improvisé une
réponse collective à cet élan soutenu par Rome, en s’appuyant sur une
génération de jeunes prêtres qui, une fois sur place, tombent amoureux d’une
Amérique latine mythifiée qu’incarnent alors l’« évêque des pauvres » Hélder
Câmara, le révolutionnaire Ernesto Guevara ou l’archiprêtre Ivan Illich
installé à Cuernavaca, auprès duquel viennent se former des centaines de
clercs missionnaires européens et nord-américains. Très rapidement, avec
l’instauration des dictatures militaires et l’essor de la théologie de la
libération, le CEFAL est sommé de choisir son camp. Les emprisonnements de
clercs français se multiplient, accusés d’être des agents du communisme
mondial. Tout à la fois instance officielle de l’épiscopat et caisse de
résonance des militants tiers-mondistes, le Comité navigue à vue dans un
contexte politique et religieux qui s’est radicalisé et il ne peut empêcher
l’assassinat de deux des siens, Gabriel Longueville et André Jarlan. Cet
ouvrage est une invitation à découvrir une histoire transatlantique jamais
écrite, celle d’un moment « Amérique latine » en France qui, à travers un
imaginaire et des engagements, a suscité des malentendus mais aussi des
amitiés durables. Passeurs entre deux mondes, ces hommes aux trajectoires
souvent peu ordinaires se sont brûlés au contact des tensions politiques,
sociales et ecclésiales.
S'identifier pour envoyer des commentaires.