- EAN13
- 9782759824151
- Éditeur
- EDP sciences
- Date de publication
- 09/01/2020
- Collection
- ACTUALITE CHIMIQUE LIVRES
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Chimie et Alexandrie dans l’Antiquité
Minh-Thu Dinh-Audouin, Danièle Olivier, Paul Rigny
EDP sciences
Actualite Chimique Livres
Livre numérique
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-
Papier - EDP sciences 25,00
Alexandrie était la deuxième ville de l’Empire romain et un centre culturel et
technique unique jusqu’aux premiers siècles de notre ère. Les ruines de la
ville, en partie sous-marines, sont très difficiles d’exploitation et sont
loin d’avoir livré leurs informations. Les techniques modernes de
l’archéologie (instrumentation, méthodes numériques, pluridisciplinarité)
apportent depuis quelques décennies des informations qui ne cessent d’étonner.
L’utilisation des papyrus, l’amélioration des encres, le développement des
pigments, l’art de la céramique, l’amélioration et la diversification du verre
comme matériau… On est stupéfait de voir la parfaite maîtrise des artisans
d’Alexandrie. La chimie et la physico-chimie permettent de dévoiler la
composition fine des matériaux mis en œuvre, de comprendre les procédés de
fabrication, les origines des composants et leur évolution avec les époques.
C’est alors toute l’activité de cet impressionnant fleuron de l’Antiquité qui
apparaît : l’exploration des pays voisins, les voyages, le commerce,
l’importation des techniques et la puissance de leurs inventions. Les
meilleurs spécialistes, en particulier provenant du Centre d’Études
Alexandrines, présentent de façon scientifique et très claire les points forts
d’Alexandrie et les enseignements tirés par l’archéologie de ces travaux
effectués dans des conditions si particulières ; ils ont ainsi conduit à
l’introduction de nouvelles techniques de conservation, par exemple pour
l’archéologie sous-marine.
technique unique jusqu’aux premiers siècles de notre ère. Les ruines de la
ville, en partie sous-marines, sont très difficiles d’exploitation et sont
loin d’avoir livré leurs informations. Les techniques modernes de
l’archéologie (instrumentation, méthodes numériques, pluridisciplinarité)
apportent depuis quelques décennies des informations qui ne cessent d’étonner.
L’utilisation des papyrus, l’amélioration des encres, le développement des
pigments, l’art de la céramique, l’amélioration et la diversification du verre
comme matériau… On est stupéfait de voir la parfaite maîtrise des artisans
d’Alexandrie. La chimie et la physico-chimie permettent de dévoiler la
composition fine des matériaux mis en œuvre, de comprendre les procédés de
fabrication, les origines des composants et leur évolution avec les époques.
C’est alors toute l’activité de cet impressionnant fleuron de l’Antiquité qui
apparaît : l’exploration des pays voisins, les voyages, le commerce,
l’importation des techniques et la puissance de leurs inventions. Les
meilleurs spécialistes, en particulier provenant du Centre d’Études
Alexandrines, présentent de façon scientifique et très claire les points forts
d’Alexandrie et les enseignements tirés par l’archéologie de ces travaux
effectués dans des conditions si particulières ; ils ont ainsi conduit à
l’introduction de nouvelles techniques de conservation, par exemple pour
l’archéologie sous-marine.
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