- EAN13
- 9782738177650
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 31/01/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Odile Jacob 25,90
Pierre-Jean-Georges Cabanis, médecin, physiologiste et philosophe d’origine
corrézienne, est l’un des grands représentants du matérialisme de la fin du
XVIIIe siècle. Pour ce continuateur de La Mettrie ou de Condillac : « vivre,
c’est sentir ». Venu à Paris pour y faire ses études, il fit rapidement son
chemin dans les cercles intellectuels, grâce notamment à Mme Helvétius. C’est
dans son salon qu’il rencontra Turgot, Holbach ou encore Condorcet, qu’il se
lia avec Destutt de Tracy et qu’il connut ceux qui l’engagèrent dans la
Révolution. Remarqué par Mirabeau, il en vécut avec passion les premiers mois.
À côté de ses travaux sur la perception qui ont contribué à introduire la
physiologie dans la psychologie et influencé aussi bien Schopenhauer et Maine
de Biran que Stendhal, il fut aussi une figure politique. Retraçant le
parcours de l’un des précurseurs de la neurophysiologie, le professeur Yves
Pouliquen redonne vie à tout le bouillonnement intellectuel des derniers temps
de la Révolution, qui inspira la politique du Consulat et de l’Empire.
corrézienne, est l’un des grands représentants du matérialisme de la fin du
XVIIIe siècle. Pour ce continuateur de La Mettrie ou de Condillac : « vivre,
c’est sentir ». Venu à Paris pour y faire ses études, il fit rapidement son
chemin dans les cercles intellectuels, grâce notamment à Mme Helvétius. C’est
dans son salon qu’il rencontra Turgot, Holbach ou encore Condorcet, qu’il se
lia avec Destutt de Tracy et qu’il connut ceux qui l’engagèrent dans la
Révolution. Remarqué par Mirabeau, il en vécut avec passion les premiers mois.
À côté de ses travaux sur la perception qui ont contribué à introduire la
physiologie dans la psychologie et influencé aussi bien Schopenhauer et Maine
de Biran que Stendhal, il fut aussi une figure politique. Retraçant le
parcours de l’un des précurseurs de la neurophysiologie, le professeur Yves
Pouliquen redonne vie à tout le bouillonnement intellectuel des derniers temps
de la Révolution, qui inspira la politique du Consulat et de l’Empire.
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