- EAN13
- 9782715405325
- Éditeur
- QUE SAIS-JE
- Date de publication
- 31/03/2021
- Collection
- Que sais-je ?
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782715405325
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
7.99
Autre version disponible
Eckhart de Hochheim est sans aucun doute l’un des auteurs du Moyen Âge le plus
lu, essentiellement pour ses sermons allemands. Le Maître séduit, fascine,
enthousiasme. Parce qu’il a subi un procès pour hérésie, on fait facilement de
lui le chantre d’une spiritualité universelle, incomprise d’un magistère aux
vues étroites et bornées ; un guide spirituel, libéré des dogmes sclérosants
et affranchi du langage de l’Université. De fait, premier dominicain à prêcher
en langue vernaculaire, Eckhart invente un langage et des mots, use de
métaphores et d’images afin de transmettre au public peu averti qui était le
sien – notamment les béguines – une pensée précédemment déployée dans le latin
scolastique. Malgré tout, sommes-nous encore vraiment capables, nous modernes,
de pénétrer ainsi cette œuvre dense, difficile, exigeante ? Peut-être si,
aujourd’hui comme hier, on admet une présence en nous qui, sans cesse
recouverte par nos penchants et nos faiblesses, nous rappelle que l’absolu n’a
pas déserté la création. Une présence que Maître Eckhart appelle Dieu.
lu, essentiellement pour ses sermons allemands. Le Maître séduit, fascine,
enthousiasme. Parce qu’il a subi un procès pour hérésie, on fait facilement de
lui le chantre d’une spiritualité universelle, incomprise d’un magistère aux
vues étroites et bornées ; un guide spirituel, libéré des dogmes sclérosants
et affranchi du langage de l’Université. De fait, premier dominicain à prêcher
en langue vernaculaire, Eckhart invente un langage et des mots, use de
métaphores et d’images afin de transmettre au public peu averti qui était le
sien – notamment les béguines – une pensée précédemment déployée dans le latin
scolastique. Malgré tout, sommes-nous encore vraiment capables, nous modernes,
de pénétrer ainsi cette œuvre dense, difficile, exigeante ? Peut-être si,
aujourd’hui comme hier, on admet une présence en nous qui, sans cesse
recouverte par nos penchants et nos faiblesses, nous rappelle que l’absolu n’a
pas déserté la création. Une présence que Maître Eckhart appelle Dieu.
S'identifier pour envoyer des commentaires.