- EAN13
- 9782246863588
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 02/01/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782246863588
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Avec ce roman, Yann Moix revient à son thème de prédilection : l’amour (et
ses dépendances : la jalousie, la haine, la rivalité, la séduction,
l’addiction, etc…)
Et son livre prend la forme d’un dialogue imaginaire (à la manière du Neveu de
Rameau de Diderot, ou de L’idée fixe de Paul Valéry) où Yann Moix bavarde, à
la terrasse d’un café, avec un ami qui tente de le consoler à la suite de sa
dernière déconvenue amoureuse…
Dans un roman précédent, l’auteur avait choisi, comme incipit : « Ce que les
femmes préfèrent, chez moi, c’est me quitter »…
L’inverse eut été plus exact car, dans ce livre – précisément intitulé «
Rompre » -, le narrateur confesse qu’il ne peut s’empêcher de mettre un terme
très prématuré à chacune de ses aventures, de les « rompre » tant il craint
d’aimer et d’être aimé…
Evidemment, cette disposition mentale vient de loin : de l’enfance, de
douleurs enfouies, d’humiliations passées…
Mais tout, ici, prend un aspect drolatique et fort peu psychanalytique.
Dans ce dialogue, la « rupture » sert ainsi de prétexte à une variation sur
la solitude, sur la jalousie, sur l’enfer narcissique, sur la violence
amoureuse.
Formules et aphorismes fusent sous la plume moixienne.
L’écrivain se reproche, au fond, de ne pas savoir aimer – les femmes, bien
sûr, mais aussi, et surtout, lui-même.
Et c’est sur cette note tenue qu’il compose ce « journal d’un séducteur-
destructeur ».
ses dépendances : la jalousie, la haine, la rivalité, la séduction,
l’addiction, etc…)
Et son livre prend la forme d’un dialogue imaginaire (à la manière du Neveu de
Rameau de Diderot, ou de L’idée fixe de Paul Valéry) où Yann Moix bavarde, à
la terrasse d’un café, avec un ami qui tente de le consoler à la suite de sa
dernière déconvenue amoureuse…
Dans un roman précédent, l’auteur avait choisi, comme incipit : « Ce que les
femmes préfèrent, chez moi, c’est me quitter »…
L’inverse eut été plus exact car, dans ce livre – précisément intitulé «
Rompre » -, le narrateur confesse qu’il ne peut s’empêcher de mettre un terme
très prématuré à chacune de ses aventures, de les « rompre » tant il craint
d’aimer et d’être aimé…
Evidemment, cette disposition mentale vient de loin : de l’enfance, de
douleurs enfouies, d’humiliations passées…
Mais tout, ici, prend un aspect drolatique et fort peu psychanalytique.
Dans ce dialogue, la « rupture » sert ainsi de prétexte à une variation sur
la solitude, sur la jalousie, sur l’enfer narcissique, sur la violence
amoureuse.
Formules et aphorismes fusent sous la plume moixienne.
L’écrivain se reproche, au fond, de ne pas savoir aimer – les femmes, bien
sûr, mais aussi, et surtout, lui-même.
Et c’est sur cette note tenue qu’il compose ce « journal d’un séducteur-
destructeur ».
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