- EAN13
- 9782226211422
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 09/2012
- Collection
- Essais - Documents
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 20,30
Plus d'un demi-siècle après les événements, alors que les passions partisanes
se sont apaisées, il est enfin possible de poser sur la Cagoule un regard
d'historien et d'introduire, au-delà des fantasmes, les nuances qu'exige
l'analyse de ce complot fascisant qui hanta trois Républiques.Philippe
Bourdrel, qui a déjà consacré à cette société secrète, née sous le Front
populaire et dont les ramifications se sont prolongées jusque sous la Ve
république, une somme magistrale plusieurs fois rééditée et complétée, éclaire
les trajectoires de ces hommes durant le second conflit mondial.De son
véritable nom le CSAR (Comité secret d'action révolutionnaire), la Cagoule a
été fondée par le polytechnicien Eugène Deloncle à une époque où les
démocraties vacillaient en Europe tandis que nombre de dirigeants se
tournaient vers l'Italie de Mussolini et l'Espagne de Franco. Après l'échec de
leur conjuration puis la débâcle française face aux troupes nazies, les
Cagoulards se sont éparpillés, le plus grand nombre ralliant Vichy et la
collaboration mais une minorité se mettant, par patriotisme, au service de
Londres et de la France libre.
se sont apaisées, il est enfin possible de poser sur la Cagoule un regard
d'historien et d'introduire, au-delà des fantasmes, les nuances qu'exige
l'analyse de ce complot fascisant qui hanta trois Républiques.Philippe
Bourdrel, qui a déjà consacré à cette société secrète, née sous le Front
populaire et dont les ramifications se sont prolongées jusque sous la Ve
république, une somme magistrale plusieurs fois rééditée et complétée, éclaire
les trajectoires de ces hommes durant le second conflit mondial.De son
véritable nom le CSAR (Comité secret d'action révolutionnaire), la Cagoule a
été fondée par le polytechnicien Eugène Deloncle à une époque où les
démocraties vacillaient en Europe tandis que nombre de dirigeants se
tournaient vers l'Italie de Mussolini et l'Espagne de Franco. Après l'échec de
leur conjuration puis la débâcle française face aux troupes nazies, les
Cagoulards se sont éparpillés, le plus grand nombre ralliant Vichy et la
collaboration mais une minorité se mettant, par patriotisme, au service de
Londres et de la France libre.
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