- EAN13
- 9782221237755
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1965
- Collection
- Ce jour là...
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Napoléon reprend Paris, 20 mars 1815
Claude Manceron
FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
Ce jour là...
Livre numérique
Quand Claude Manceron fut frappé à onze ans par la polio, en 1934, c’était
encore une maladie mystérieuse et mal soignée. Il rêvait d’être marin,
missionnaire ou explorateur. Il dut se contenter de rester allongé sept ans
avant de retrouver sur deux cannes un équilibre toujours précaire. Cette
jeunesse d’invité à l’attention, marquée par l’amitié vigilante de Claudel,
l’a engagé dans une vie de contemplation et d’action alternées. D’abord, une
adolescence prisonnière : à gauche la fenêtre ouverte sur Meudon, à droite la
pile de livres, sans cesse renouvelée, comportant déjà, par élection, un
monceau de mémoires et de récits sur la Révolution, sur Bonaparte... Et puis,
quinze ans de vie active comme moniteur, bientôt directeur, dans les centres
de rééducation de paralysés, en Anjou, en Dauphiné. Des journées de douze
heures. Quatre-vingts gars à soigner, instruire, distraire, placer. Et voici
l’épuisement, qui contraint de nouveau à l’immobilité. Alors, pourquoi ne pas
écrire ? Ne pas raconter ce long voyage à travers l’Histoire qui ne cessait de
hanter sa pensée ? Une lettre à Robert Laffont. A peine un printemps (1956),
né de cette rencontre et de l’amitié entre l’éditeur et l’auteur, obtient un
succès mondial. C’est l’entrée dans une troisième existence, celle d’écrivain
et de conseil-littéraire. Dix livres en huit ans : romans et livres d’histoire
et la participation au lancement de « Janus », revue d’approfondissement
historique. Installé maintenant à la Malmaison, dans le parc qui fut celui de
Napoléon et de Joséphine, Claude Manceron amasse les matériaux d’une grande
fresque qui reconstituera jour par jour la Révolution et l’Empire.
encore une maladie mystérieuse et mal soignée. Il rêvait d’être marin,
missionnaire ou explorateur. Il dut se contenter de rester allongé sept ans
avant de retrouver sur deux cannes un équilibre toujours précaire. Cette
jeunesse d’invité à l’attention, marquée par l’amitié vigilante de Claudel,
l’a engagé dans une vie de contemplation et d’action alternées. D’abord, une
adolescence prisonnière : à gauche la fenêtre ouverte sur Meudon, à droite la
pile de livres, sans cesse renouvelée, comportant déjà, par élection, un
monceau de mémoires et de récits sur la Révolution, sur Bonaparte... Et puis,
quinze ans de vie active comme moniteur, bientôt directeur, dans les centres
de rééducation de paralysés, en Anjou, en Dauphiné. Des journées de douze
heures. Quatre-vingts gars à soigner, instruire, distraire, placer. Et voici
l’épuisement, qui contraint de nouveau à l’immobilité. Alors, pourquoi ne pas
écrire ? Ne pas raconter ce long voyage à travers l’Histoire qui ne cessait de
hanter sa pensée ? Une lettre à Robert Laffont. A peine un printemps (1956),
né de cette rencontre et de l’amitié entre l’éditeur et l’auteur, obtient un
succès mondial. C’est l’entrée dans une troisième existence, celle d’écrivain
et de conseil-littéraire. Dix livres en huit ans : romans et livres d’histoire
et la participation au lancement de « Janus », revue d’approfondissement
historique. Installé maintenant à la Malmaison, dans le parc qui fut celui de
Napoléon et de Joséphine, Claude Manceron amasse les matériaux d’une grande
fresque qui reconstituera jour par jour la Révolution et l’Empire.
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