- EAN13
- 9782200257149
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 23/06/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le pouvoir mobilise la force et la menace qu’elle fait peser. Il repose sur la
légitimité ou s’appuie sur la domination économique et l’influence
idéologique. Puisque la coercition impose des décisions à des individus
réticents – mais implique une surveillance permanente –, une autorité acceptée
fonctionne à moindres coûts.
Ainsi, les jeux du pouvoir, d’abord diffus, se sont concentrés dans un système
politique qui coiffe, contrôle et dirige la société civile. C’est à partir de
la Renaissance que l’État souverain s’est structuré en s’appuyant sur le
territoire, sur la frontière et sur la capitale. Dès lors, la vie
internationale repose sur des équilibres de dissuasion.
Aujourd’hui, le monde est remodelé par la mondialisation de l’économie, la
facilité accrue des déplacements et des communications, et le désir de
pacifier la vie internationale. L’État national perd ses prérogatives, les
instances de décision se multiplient, et les citoyens pèsent davantage sur la
politique intérieure et étrangère. On parle de gouvernance. Toutefois, les
relations internationales ne parviennent pas à s’affranchir de la dissuasion.
Dans un ouvrage résumant trente ans de réflexion, Paul Claval propose une
synthèse magistrale renouvelant la géographie politique et la géopolitique.
Paul CLAVAL, est professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne.
légitimité ou s’appuie sur la domination économique et l’influence
idéologique. Puisque la coercition impose des décisions à des individus
réticents – mais implique une surveillance permanente –, une autorité acceptée
fonctionne à moindres coûts.
Ainsi, les jeux du pouvoir, d’abord diffus, se sont concentrés dans un système
politique qui coiffe, contrôle et dirige la société civile. C’est à partir de
la Renaissance que l’État souverain s’est structuré en s’appuyant sur le
territoire, sur la frontière et sur la capitale. Dès lors, la vie
internationale repose sur des équilibres de dissuasion.
Aujourd’hui, le monde est remodelé par la mondialisation de l’économie, la
facilité accrue des déplacements et des communications, et le désir de
pacifier la vie internationale. L’État national perd ses prérogatives, les
instances de décision se multiplient, et les citoyens pèsent davantage sur la
politique intérieure et étrangère. On parle de gouvernance. Toutefois, les
relations internationales ne parviennent pas à s’affranchir de la dissuasion.
Dans un ouvrage résumant trente ans de réflexion, Paul Claval propose une
synthèse magistrale renouvelant la géographie politique et la géopolitique.
Paul CLAVAL, est professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne.
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