- EAN13
- 9782081489370
- Éditeur
- Arthaud
- Date de publication
- 08/01/2020
- Collection
- Arthaud Poche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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« Par la grâce du bon Dieu, nous arrivâmes au Río della Plata en l’an 1535, où
nous trouvâmes un endroit appartenant à un peuple de deux mille Indiens
environ qu’on appelle Zechuruas. Ce peuple se nourrit uniquement de poisson et
de viande et ne porte pas de vêtements, sauf les femmes qui se couvrent le bas
d’un petit chiffon en coton du nombril jusqu’aux genoux. À notre arrivée, ils
prirent la fuite avec leurs femmes et leurs enfants et quittèrent les terres.
» En 1534, Ulrich Schmidel s’embarque de Cadix comme simple soldat, à
destination du Río de la Plata. Il s’apprête à passer vingt ans sur le
continent sud-américain, à une époque où tout reste à faire pour les Européens
conquistadors, avides d’étendre leur pouvoir. De retour en Allemagne, Schmidel
livre le souvenir de sa vie de lansquenet, où chaque jour était une lutte. On
y découvre la fondation de Buenos Aires mais surtout la faim omniprésente qui
pousse parfois au cannibalisme, les conquêtes qui n’apportent que peu de
profit et la mort qui fauche. Le tout forme un récit âpre et sidérant, sans
véritable équivalent.
nous trouvâmes un endroit appartenant à un peuple de deux mille Indiens
environ qu’on appelle Zechuruas. Ce peuple se nourrit uniquement de poisson et
de viande et ne porte pas de vêtements, sauf les femmes qui se couvrent le bas
d’un petit chiffon en coton du nombril jusqu’aux genoux. À notre arrivée, ils
prirent la fuite avec leurs femmes et leurs enfants et quittèrent les terres.
» En 1534, Ulrich Schmidel s’embarque de Cadix comme simple soldat, à
destination du Río de la Plata. Il s’apprête à passer vingt ans sur le
continent sud-américain, à une époque où tout reste à faire pour les Européens
conquistadors, avides d’étendre leur pouvoir. De retour en Allemagne, Schmidel
livre le souvenir de sa vie de lansquenet, où chaque jour était une lutte. On
y découvre la fondation de Buenos Aires mais surtout la faim omniprésente qui
pousse parfois au cannibalisme, les conquêtes qui n’apportent que peu de
profit et la mort qui fauche. Le tout forme un récit âpre et sidérant, sans
véritable équivalent.
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