- EAN13
- 9782072589119
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 08/04/2021
- Collection
- Folio
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Papier - Folio 9,90
La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 – les
Soviétiques sont aux portes – jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors
de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son
témoignage, on comprend pourquoi. Sur un ton d'objectivité presque froide, ou
alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est
la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de
tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid,
la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une
occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la
banalisation de l'effroi. C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait
la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un
Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend
admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis,
sans doute, de survivre.
Soviétiques sont aux portes – jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors
de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son
témoignage, on comprend pourquoi. Sur un ton d'objectivité presque froide, ou
alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est
la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de
tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid,
la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une
occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la
banalisation de l'effroi. C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait
la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un
Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend
admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis,
sans doute, de survivre.
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