- EAN13
- 9782012386525
- Éditeur
- Hachette Littératures
- Date de publication
- 12/10/2005
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782012386525
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
18.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Autre version disponible
En 1881, Jules Ferry institue l’école laïque, gratuite et obligatoire. Une
démocratisation qui passe par un recrutement massif d’instituteurs. Bons
élèves issus de milieux populaires, souvent fils de paysans, les « hussards
noirs » bénéficient d’une ascension sociale qui fait d’eux de véritables «
notables du savoir ». Les femmes ne sont pas en reste, avec la création
d’écoles de garçons et de filles, ce qui féminise largement le corps
enseignant. Bientôt, les instituteurs s’imposent comme un groupe social
fortement attaché à une République qui leur a donné leur « chance », en
rivalité avec les prêtres dans la formation des enfants. La loi de 1905
établissant la séparation des Églises et de l’État signe la victoire des
instituteurs, renforçant encore leur identité. Du recrutement des maîtres à
leur formation dans les écoles normales ; de la discipline à la « leçon de
choses » ou à l’instruction civique ; du tableau noir à la distribution des
prix ; Xavier Darcos dresse un tableau pittoresque du quotidien des
instituteurs à l’époque de Jules Ferry. Riche de témoignages et d’anecdotes,
L’École de Jules Ferry ne néglige pas la réflexion sur l’école et la laïcité
aujourd’hui, thèmes de la loi du 3 mars 2004, dont l’auteur, alors ministre,
fut l’un des principaux promoteurs.
démocratisation qui passe par un recrutement massif d’instituteurs. Bons
élèves issus de milieux populaires, souvent fils de paysans, les « hussards
noirs » bénéficient d’une ascension sociale qui fait d’eux de véritables «
notables du savoir ». Les femmes ne sont pas en reste, avec la création
d’écoles de garçons et de filles, ce qui féminise largement le corps
enseignant. Bientôt, les instituteurs s’imposent comme un groupe social
fortement attaché à une République qui leur a donné leur « chance », en
rivalité avec les prêtres dans la formation des enfants. La loi de 1905
établissant la séparation des Églises et de l’État signe la victoire des
instituteurs, renforçant encore leur identité. Du recrutement des maîtres à
leur formation dans les écoles normales ; de la discipline à la « leçon de
choses » ou à l’instruction civique ; du tableau noir à la distribution des
prix ; Xavier Darcos dresse un tableau pittoresque du quotidien des
instituteurs à l’époque de Jules Ferry. Riche de témoignages et d’anecdotes,
L’École de Jules Ferry ne néglige pas la réflexion sur l’école et la laïcité
aujourd’hui, thèmes de la loi du 3 mars 2004, dont l’auteur, alors ministre,
fut l’un des principaux promoteurs.
S'identifier pour envoyer des commentaires.