Palais Longchamp, monumental et secret
EAN13
9782951807112
ISBN
978-2-9518071-1-2
Éditeur
IMAGES DU SUD
Date de publication
Nombre de pages
72
Dimensions
22 x 22 x 6 cm
Poids
368 g
Langue
multilingue
Langue d'origine
français
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Palais Longchamp, monumental et secret

Illustrations de

Images Du Sud

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"Michel Eisenlohr est un photographe romantique au sens entier de l’idée de romance. Ses photos émouvantes portent un regard courageux, tendre et attentif au patrimoine merveilleux du palais Longchamp.
Courageux car il aborde frontalement son rôle de photographe. Eloigné des facilités convenues consistant depuis trop longtemps à célébrer le banal et l’ordinaire comme semblant de conscience sociale, le photographe révèle, traduit la beauté du lieu par sublimation du réel.
Michel Eisenlohr est un tendre car il prend le temps de célébrer un patrimoine marseillais finalement peu connu. Son travail est une visite, un voyage narratif exclusif. Rien n’est oublié, toute la beauté du Palais Longchamp est reportée et son témoignage est entier. J’avais oublié tous les trésors cachés de ce site prestigieux.
L’artiste photographe est attentif car au-delà de l’inventaire, de sa patience à scénographier, sculptures, corps, escaliers, entablements, corniches, plafonds….. il révèle scrupuleusement l’incroyable texture des matières, des pierres, des briques de voûte, des enduits, des garde-corps en pierre ou acier, avec une précision émouvante. Le temps est présent, la solitude du visiteur marseillais l’est également. Cette solitude d’une dame vêtue de noir devant une grille noire observant le Palais sous la neige fait songer aux peintures romantiques allemandes de la National Gallery de Berlin. Les ferronneries étoilées se découpant sur fond de grand paysage enneigé des fontaines relève de la même narration. Les photographies des ouvrages abimés, à l’abandon renvoient à l’efficacité culpabilisante du reportage politique.
Michel Eisenlohr est un grand photographe de combat. Il n’est pas de son temps. C’est un soldat de Rome perdu en Gaule à l’époque de la globalisation du marketing et de la pornographie consumériste. D’une certaine manière son oeuvre est un rappel à l’ordre. Celui entre autre des fondamentaux oubliés où l’artiste oblige à la beauté. En revoyant ses photos, j’ai pensé à Curzio Malaparte comme à Pier Paolo Pasolini quand les récits accrochent le cœur."
Rudy RICCIOTTI
Grand Prix National d’Architecture
Février 2012
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