- EAN13
- 9782372091206
- ISBN
- 978-2-37209-120-6
- Éditeur
- de Corlevour Editions
- Date de publication
- 18/10/2023
- Collection
- DEL.LA FORGE
- Dimensions
- 23 x 17,4 x 2,2 cm
- Poids
- 522 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
22.00
Des revues meurent, des revues naissent
la forge, revue nouvelle, une de plus… Une revue de poésie, qui plus est, cette « chose » prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu’importe si le lectorat s’étiole – il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C’est l’une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu’il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l’information et du divertissement – fût-il littéraire.
la forge n’est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s’ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu’à telle ou telle d’entre elles. Toutes sont des lieux d’exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des « ZAD » de la langue contre les détournements qu’elle subit à des fins idéologiques – simplifications / distorsions de la réalité – ou économiques – réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale.
Ces détournements n’ont d’autre objectif que l’aplatissement de la pensée, l’anéantissement de la réflexion, l’asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l’abrutissement de l’individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques.
REGINALD GAILLARD Liminaire
D’AILLEURS
FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE
THIERRY GILLYBŒUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH
DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ÉRIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN
& D’ICI
OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANÇOIS BORDES
PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON
THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR
BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT
L’INTIME DU POEME
Mireille Havet
Voix oubliées
MIRON KIROPOL
LA FORGE DU POETE
CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT
DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO
CAHIER CRITIQUE
accompagné d’encres de Julien Spianti
la forge, revue nouvelle, une de plus… Une revue de poésie, qui plus est, cette « chose » prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu’importe si le lectorat s’étiole – il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C’est l’une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu’il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l’information et du divertissement – fût-il littéraire.
la forge n’est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s’ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu’à telle ou telle d’entre elles. Toutes sont des lieux d’exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des « ZAD » de la langue contre les détournements qu’elle subit à des fins idéologiques – simplifications / distorsions de la réalité – ou économiques – réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale.
Ces détournements n’ont d’autre objectif que l’aplatissement de la pensée, l’anéantissement de la réflexion, l’asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l’abrutissement de l’individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques.
REGINALD GAILLARD Liminaire
D’AILLEURS
FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE
THIERRY GILLYBŒUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH
DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ÉRIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN
& D’ICI
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PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON
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BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT
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DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO
CAHIER CRITIQUE
accompagné d’encres de Julien Spianti
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