- EAN13
- 9782895966838
- Éditeur
- Lux Éditeur
- Date de publication
- 14/01/2016
- Collection
- Futur proche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Anonymous
Hacker, activiste, faussaire, mouchard, lanceur d'alerte
Gabriella Coleman
Lux Éditeur
Futur proche
Autre version disponible
-
Papier - "Lux Canada" 22,00
Il y a presque dix ans – avant WikiLeaks, Occupy Wall Street et le Printemps
arabe –, l’anthropologue Gabriella Coleman se plongeait dans l’étude d’un
phénomène mondial alors en pleine expansion: la communauté de hackers au
masque désormais célèbre, Anonymous. Après quelques mois, elle était devenue
si étroitement liée au groupe – tantôt confidente, tantôt interprète ou porte-
parole – que ce statut ambigu, atypique, avait pris une place centrale dans
son travail. C’est depuis cette zone liminaire que ce récit entreprend de
cerner la nébuleuse, à la manière d’un journal d’enquête anthropologique. Son
immersion étonnante dans la sous-culture d’Anonymous, Gabriella Coleman
l’enrichit de témoignages obtenus auprès de hackers célèbres en pleine action.
S’y chuchote, dans l’ombre de la figure légendaire du trickster, la jubilation
du «lulz» – le plaisir de jouer des sales tours, la délectation du «trolling»,
l’exaltation de la piraterie. Une forme naissante et rageuse d’activisme s’y
déclare aussi haut et fort, qui aura le succès que l’on connaît. Sans rien
céder aux charmes de l’anecdote, l’ouvrage pense plus largement l’action
directe dans le cyberespace, en creusant notamment la question de l’éthique du
«hacking». Il examine dans le même temps les mécanismes de répression conçus
par les autorités pour contrer cette nouvelle forme de contestation. Cette
étude sur Anonymous est indubitablement la plus complète et la plus rigoureuse
existant à ce jour.
arabe –, l’anthropologue Gabriella Coleman se plongeait dans l’étude d’un
phénomène mondial alors en pleine expansion: la communauté de hackers au
masque désormais célèbre, Anonymous. Après quelques mois, elle était devenue
si étroitement liée au groupe – tantôt confidente, tantôt interprète ou porte-
parole – que ce statut ambigu, atypique, avait pris une place centrale dans
son travail. C’est depuis cette zone liminaire que ce récit entreprend de
cerner la nébuleuse, à la manière d’un journal d’enquête anthropologique. Son
immersion étonnante dans la sous-culture d’Anonymous, Gabriella Coleman
l’enrichit de témoignages obtenus auprès de hackers célèbres en pleine action.
S’y chuchote, dans l’ombre de la figure légendaire du trickster, la jubilation
du «lulz» – le plaisir de jouer des sales tours, la délectation du «trolling»,
l’exaltation de la piraterie. Une forme naissante et rageuse d’activisme s’y
déclare aussi haut et fort, qui aura le succès que l’on connaît. Sans rien
céder aux charmes de l’anecdote, l’ouvrage pense plus largement l’action
directe dans le cyberespace, en creusant notamment la question de l’éthique du
«hacking». Il examine dans le même temps les mécanismes de répression conçus
par les autorités pour contrer cette nouvelle forme de contestation. Cette
étude sur Anonymous est indubitablement la plus complète et la plus rigoureuse
existant à ce jour.
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