- EAN13
- 9782753585409
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 22/02/2022
- Collection
- Le Sens social
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les émotions dans la recherche en sciences humaines et sociales
Épreuves du terrain
Presses universitaires de Rennes
Le Sens social
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753585409
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La neutralité, en science comme ailleurs, est un vœu pieux, voire un leurre, à
mieux comprendre, si ce n’est évaluer ou contrôler. Surtout, l’engagement sur
un terrain d’études conduit à des surprises, voire à des déconvenues qui font
le sel des ouvrages de N. Barley comme par exemple L’anthropologue en déroute
(2001). Dans le cadre des approches sensibles en sciences humaines et
sociales, les émotions ressenties par le corps, recueillies et partagées, avec
plaisir ou déplaisir, ne sont plus considérées comme des perturbateurs de
l’analyse mais comme des sésames d’accès à la compréhension humaine. Elles
s’imposent à la chercheuse ou au chercheur, la/le surprennent ; elles
deviennent des guides utiles, des opératrices d’inclinaisons, voire de
bifurcations, dans la recherche scientifique. Longtemps délaissées, les
émotions ne constituent plus un obstacle à la rationalité mais un échafaudage
à l’avènement d’une orientation théorique spécifique plutôt qu’une autre, à
une modification d’attitude sur le terrain, etc. Émotion et cognition sont,
pour le pire et le meilleur, définitivement intriquées.
mieux comprendre, si ce n’est évaluer ou contrôler. Surtout, l’engagement sur
un terrain d’études conduit à des surprises, voire à des déconvenues qui font
le sel des ouvrages de N. Barley comme par exemple L’anthropologue en déroute
(2001). Dans le cadre des approches sensibles en sciences humaines et
sociales, les émotions ressenties par le corps, recueillies et partagées, avec
plaisir ou déplaisir, ne sont plus considérées comme des perturbateurs de
l’analyse mais comme des sésames d’accès à la compréhension humaine. Elles
s’imposent à la chercheuse ou au chercheur, la/le surprennent ; elles
deviennent des guides utiles, des opératrices d’inclinaisons, voire de
bifurcations, dans la recherche scientifique. Longtemps délaissées, les
émotions ne constituent plus un obstacle à la rationalité mais un échafaudage
à l’avènement d’une orientation théorique spécifique plutôt qu’une autre, à
une modification d’attitude sur le terrain, etc. Émotion et cognition sont,
pour le pire et le meilleur, définitivement intriquées.
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