- EAN13
- 9782753583030
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 23/04/2021
- Collection
- Des Amériques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Résilience des images et des récits
Catastrophe et terrorisme d’État en Argentine, au Chili et au Mexique
David Jurado
Presses universitaires de Rennes
Des Amériques
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753583030
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Depuis les périodes de terrorisme d’État jusqu’à celles des « transitions »
démocratiques, cet ouvrage met en évidence des spécificités esthétiques des
récits et des images entrant en résonance avec la notion de catastrophe, à
partir d’une étude comparative entre trois pays : l’Argentine, le Chili et le
Mexique. Il distingue les récits et les images de la catastrophe – en lien
avec la forme testimoniale, nés des différentes expériences issues du
terrorisme d’État et affrontant des impossibilités représentatives propres aux
images et aux récits de l’horreur – et les récits et les images
catastrophistes – liés au succès de la fiction allégorique, issus d’une
volonté de repoétisation de la mémoire et rejouant des logiques
eschatologiques qu’elles soient pessimistes, réflexives ou consolatoires.
Parler de résilience à la catastrophe signifie qu’au-delà de la résistance
identitaire des individus et politique des collectifs, les œuvres étudiées
font preuve d’une puissance d’invention capable de s’adapter aux circonstances
changeantes de l’histoire et de la mémoire, et de transformer, en retour et
pour l’avenir, ces identités individuelles et ces politiques collectives.
démocratiques, cet ouvrage met en évidence des spécificités esthétiques des
récits et des images entrant en résonance avec la notion de catastrophe, à
partir d’une étude comparative entre trois pays : l’Argentine, le Chili et le
Mexique. Il distingue les récits et les images de la catastrophe – en lien
avec la forme testimoniale, nés des différentes expériences issues du
terrorisme d’État et affrontant des impossibilités représentatives propres aux
images et aux récits de l’horreur – et les récits et les images
catastrophistes – liés au succès de la fiction allégorique, issus d’une
volonté de repoétisation de la mémoire et rejouant des logiques
eschatologiques qu’elles soient pessimistes, réflexives ou consolatoires.
Parler de résilience à la catastrophe signifie qu’au-delà de la résistance
identitaire des individus et politique des collectifs, les œuvres étudiées
font preuve d’une puissance d’invention capable de s’adapter aux circonstances
changeantes de l’histoire et de la mémoire, et de transformer, en retour et
pour l’avenir, ces identités individuelles et ces politiques collectives.
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