L'Atelier du Tripalium, Non, travail ne vient pas de souffrance
EAN13
9782382845851
Éditeur
EDITIONS DES EQUATEURS
Date de publication
Collection
Essais
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'Atelier du Tripalium

Non, travail ne vient pas de souffrance

Editions Des Equateurs

Essais

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782382845844
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Le « Travail » est une question centrale dans notre société et l’un de ses
principaux thèmes médiatiques. En pleine mutation, il nous ramène également à
nos besoins anthropologiques premiers. Savoir aimer et travailler résumait
selon Freud, la réussite de toute vie. Hannah Arendt ajoutant que tout homme
désire construire une œuvre (opera en latin), autrement dit être « ouvrier »
de sa vie. Avec cette vaste question, les choses ne sont jamais sereines.
Comme les influenceurs les plus en vue, le Travail est adulé ou détesté.
Coupable de tous les maux et de toutes les « pénibilités », il est également
celui que l’on pleure lorsqu’on est au chômage. Les travailleurs actuels
désirent partir dès que possible à la retraite, mais dès qu’ils y sont, ils
entament mille activités. L’oisiveté à l’antique, le droit bohème à la paresse
sont remplacés par le workaholisme. Avec le télétravail, le bureau n’est plus
nécessaire, pourtant la robe de bure d’où il vient étymologiquement semble
toujours à la mode. Fort heureusement, contre tous ces maux, les mots sont là.
Ils nous ouvrent des horizons. Ils nous aident à repérer les paradoxes, à
comprendre les récits, à formuler les hypothèses. L’une d’entre elles, à titre
d’exemple : quand nous disons Je vais taffer et non pas Je vais worker, est-ce
parce que nous refusons l’anglicisme ou parce que nous gardons inconsciemment
la mémoire du Taf, le butin du corsaire ? En explorant l’éco-système du
Travail - ses synonymes, ses antonymes, ses versions étrangères, ses ancêtres
ou ses jeunes pousses -, ce livre donnera quelques conseils de tri sémantique.
A commencer par celui-ci : gardons la racine indo-européenne qui donne aussi
bien en ancien français, Trabs, la poutre du bois qui « travaille », que Trieb
en allemand, la pulsion désirante ou en anglais Travel, le voyage... Mais
refusons l’étymologie inventée par les moines du Moyen-Age avec leur fameux
Tripalium… Le livre s’attachera ainsi à montrer que le Travail, le plus
souvent négatif dans nos représentations, peut être joyeux. Baudelaire avait
choisi, lui qui disait : « Le travail est encore la façon la plus amusante de
passer sa vie. »
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