- EAN13
- 9782356445490
- Éditeur
- Enrick B. Éditions
- Date de publication
- 19/06/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782356445490
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La colère et la lassitude exprimées par les surveillants pénitentiaires, au
cours de ces derniers mois, nous ont rappelé à tous que la prison, ce n’est
pas seulement des murs et des barreaux. La prison, c’est aussi une histoire
d’humanités. De destins croisés, de journées et de longues nuits partagées,
une promiscuité parfois insupportable. Une communauté de vie qui s’impose, au-
delà des statuts et des différences. Malgré la surpopulation, malgré la
violence presque quotidienne et l’oubli fréquent de ceux qui sont à
l’extérieur. Il faut ici coexister. Isabelle Rome, nommée, à vingt-trois ans,
juge de l’application des peines à Lyon, a arpenté les coursives de nombreuses
maisons d’arrêt et connaît cette réalité. Citoyenne engagée pour les droits
des femmes, elle a voulu aller plus loin encore et donner la parole à des
détenues et des surveillantes de la maison d’arrêt des femmes de Versailles,
où elle a enquêté pendant près d’une année. Chez les surveillantes de ce huis
clos exclusivement féminin, Isabelle Rome a retrouvé le même sentiment
d’isolement que chez celles qui y sont enfermées. Loin de toute démagogie,
elle pose cette question : se satisfaire d’une prison fermée sur elle-même,
échouant à remplir sa mission de réinsertion, n’est-ce pas reléguer détenues,
personnel pénitentiaire et, finalement, l’ensemble de notre justice « à
l’ombre de la République » ? Elle lance de nouvelles pistes de réflexion sur
le système pénal et pénitentiaire, en faisant des propositions concrètes
tendant à assurer plus de dignité à tous, à favoriser la réinsertion des
détenus et à œuvrer pour une meilleure reconnaissance des personnels qui en
assurent la garde.
cours de ces derniers mois, nous ont rappelé à tous que la prison, ce n’est
pas seulement des murs et des barreaux. La prison, c’est aussi une histoire
d’humanités. De destins croisés, de journées et de longues nuits partagées,
une promiscuité parfois insupportable. Une communauté de vie qui s’impose, au-
delà des statuts et des différences. Malgré la surpopulation, malgré la
violence presque quotidienne et l’oubli fréquent de ceux qui sont à
l’extérieur. Il faut ici coexister. Isabelle Rome, nommée, à vingt-trois ans,
juge de l’application des peines à Lyon, a arpenté les coursives de nombreuses
maisons d’arrêt et connaît cette réalité. Citoyenne engagée pour les droits
des femmes, elle a voulu aller plus loin encore et donner la parole à des
détenues et des surveillantes de la maison d’arrêt des femmes de Versailles,
où elle a enquêté pendant près d’une année. Chez les surveillantes de ce huis
clos exclusivement féminin, Isabelle Rome a retrouvé le même sentiment
d’isolement que chez celles qui y sont enfermées. Loin de toute démagogie,
elle pose cette question : se satisfaire d’une prison fermée sur elle-même,
échouant à remplir sa mission de réinsertion, n’est-ce pas reléguer détenues,
personnel pénitentiaire et, finalement, l’ensemble de notre justice « à
l’ombre de la République » ? Elle lance de nouvelles pistes de réflexion sur
le système pénal et pénitentiaire, en faisant des propositions concrètes
tendant à assurer plus de dignité à tous, à favoriser la réinsertion des
détenus et à œuvrer pour une meilleure reconnaissance des personnels qui en
assurent la garde.
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