- EAN13
- 9782221186275
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1987
- Collection
- Les Hommes et l'histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Justice révolutionnaire
Chronique de la Terreur
Jean-François Fayard
FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
Les Hommes et l'histoire
Livre numérique
Chronique de la Terreur... Traitant de la justice révolutionnaire, telle
qu'elle s'exerça de septembre 1792 à juillet 1794, jamais un historien n'avait
entrepris de l'illustrer dans les faits, mois après mois, jour après jour, en
mettant en œuvre les dossiers de la police, documents incontestables dans leur
simplicité même. Jean-François Fayard, juriste et historien universitaire, a
mené l'enquête, dont voici les surprenantes conclusions. Fouquier-Tinville,
accusateur public du tribunal révolutionnaire, eut à trancher 5343 cas.
Grandes affaires politiques - celles de Marie-Antoinette, des Girondins, de
Danton, de Hébert, de Robespierre, enfin. Affaires relevant effectivement
d'actes contre-révolutionnaires - mais elles ne furent pas plus de 580. Et les
autres ? Dans la plupart des cas ? À Paris et en province, ce qui est jugé
révolutionnairement, ce sont propos ou attitudes estimés hostiles à la
Révolution, le plus souvent sur délation. Et là, ce ne sont ni les politiques
ni les aristocrates qui sont condamnés, mais n'importe qui. Un homme a appelé
son chien Citoyen ; une femme a réclamé à sa voisine un rouet : un
sectionnaire a compris roi... Ainsi, le Tiers-État fournit soixante et onze
pour cent des condamnés à la guillotine, contre vingt pour la noblesse et neuf
pour le clergé. Ainsi va la Terreur. Comme il est montré dans cet ouvrage, qui
remet bien des idées reçues à la place qui leur revient.
qu'elle s'exerça de septembre 1792 à juillet 1794, jamais un historien n'avait
entrepris de l'illustrer dans les faits, mois après mois, jour après jour, en
mettant en œuvre les dossiers de la police, documents incontestables dans leur
simplicité même. Jean-François Fayard, juriste et historien universitaire, a
mené l'enquête, dont voici les surprenantes conclusions. Fouquier-Tinville,
accusateur public du tribunal révolutionnaire, eut à trancher 5343 cas.
Grandes affaires politiques - celles de Marie-Antoinette, des Girondins, de
Danton, de Hébert, de Robespierre, enfin. Affaires relevant effectivement
d'actes contre-révolutionnaires - mais elles ne furent pas plus de 580. Et les
autres ? Dans la plupart des cas ? À Paris et en province, ce qui est jugé
révolutionnairement, ce sont propos ou attitudes estimés hostiles à la
Révolution, le plus souvent sur délation. Et là, ce ne sont ni les politiques
ni les aristocrates qui sont condamnés, mais n'importe qui. Un homme a appelé
son chien Citoyen ; une femme a réclamé à sa voisine un rouet : un
sectionnaire a compris roi... Ainsi, le Tiers-État fournit soixante et onze
pour cent des condamnés à la guillotine, contre vingt pour la noblesse et neuf
pour le clergé. Ainsi va la Terreur. Comme il est montré dans cet ouvrage, qui
remet bien des idées reçues à la place qui leur revient.
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