- EAN13
- 9782140258763
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 08/09/2022
- Collection
- La philosophie en commun
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Paul Groussac
La langue de l'émigré
Horacio Gonzalez, Patrice Vermeren
L'Harmattan
La philosophie en commun
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140258763
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
11.99
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 16,50
Paul Groussac, né à Toulouse en 1848, est « l'intellectuel par excellence des
années 1880, mais il est surtout par excellence l'intellectuel européen en
Argentine », selon les mots de Ricardo Piglia. Il fut, pendant presque
quarante ans, directeur de la Bibliothèque Nationale d'Argentine,
réfléchissant aux péripéties que connaissait un pays instable sans hésiter à
nous laisser quelques eaux fortes mordantes et profondes, aussi bien à propos
de Sarmiento que des émigrés de la Commune de Paris. Pour Jorge Luis Borgès,
s'il n'est pas devenu en France un Renan ou un Taine, Groussac a acquis une
immortalité en Amérique du Sud, qui correspond à celle de Samuel Johnson en
Angleterre : tous deux furent autoritaires, doctes, mordants. Aujourd'hui
c'est moins son humeur caustique et sourcilleuse de conservateur, ou son
attachement aux traits les plus saillants de la belle époque que les signes,
trop rares, d'indépendance intellectuelle qu'il a montrés, et ce qui se
révèle, dans sa langue d'émigré, d'un fond de tragédie, qui nous retiennent.
Ce livre, écrit par un Argentin et un Français, interroge l'oeuvre de Groussac
comme un grand essai sur la condition impossible d'étranger et d'émigré
revendiquant une culture nationale lointaine dans une langue hors lieu.
années 1880, mais il est surtout par excellence l'intellectuel européen en
Argentine », selon les mots de Ricardo Piglia. Il fut, pendant presque
quarante ans, directeur de la Bibliothèque Nationale d'Argentine,
réfléchissant aux péripéties que connaissait un pays instable sans hésiter à
nous laisser quelques eaux fortes mordantes et profondes, aussi bien à propos
de Sarmiento que des émigrés de la Commune de Paris. Pour Jorge Luis Borgès,
s'il n'est pas devenu en France un Renan ou un Taine, Groussac a acquis une
immortalité en Amérique du Sud, qui correspond à celle de Samuel Johnson en
Angleterre : tous deux furent autoritaires, doctes, mordants. Aujourd'hui
c'est moins son humeur caustique et sourcilleuse de conservateur, ou son
attachement aux traits les plus saillants de la belle époque que les signes,
trop rares, d'indépendance intellectuelle qu'il a montrés, et ce qui se
révèle, dans sa langue d'émigré, d'un fond de tragédie, qui nous retiennent.
Ce livre, écrit par un Argentin et un Français, interroge l'oeuvre de Groussac
comme un grand essai sur la condition impossible d'étranger et d'émigré
revendiquant une culture nationale lointaine dans une langue hors lieu.
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