- EAN13
- 9782130847267
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 12/04/2023
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
La peste de Marseille vint d’Orient en 1720, rapportée par le navire Grand-
Saint-Antoine. Elle provoqua la disparition de la moitié de la population,
causant près de 50 000 morts. Cet épisode traumatique est connu. Il a fait
l’objet de nombreux récits factuels, et ce, dès 1720. Si beaucoup d’entre eux
ont été publiés au XVIIIe siècle ou redécouverts au XIXe, certains documents
originaux sont restés à l’état de manuscrits et d’accès difficile. C’est à
deux d’entre eux, riches en descriptions de cette tragédie épidémique, que ce
livre s’intéresse. Il s’agit du Journal de ce qui s’est passé dans la ville de
Marseille et son terroir à l’occasion de la peste depuis le mois de mai 1720
jusques en 1723, du père Trinitaire Paul Giraud, et de la Relation de la peste
arrivée à Marseille l’an 1720, du négociant Pierre-Honoré Roux. Transcrits et
présentés par Frédéric Jacquin, ces deux textes racontent la vie terrible des
Marseillais et leurs souffrances pendant plus de deux ans et demi d’une crise
particulièrement violente. Relatant les drames humains et les scènes
effrayantes de la mortalité de masse, ils évoquent toute une série de micro-
récits et d’anecdotes qui rendent compte, de façon très vivante, des temps
forts de l’épidémie dans une ville où la société se délite en perdant soudain
tous ses repères. Ils racontent également la gestion de la crise sanitaire par
les autorités et leur action pour rétablir l’ordre et assurer des secours à la
population. Mais surtout, ils proposent un éclairage sur l’année 1722, qui est
celle de la « rechute » et sur laquelle existent peu d’écrits. Leur lecture,
au-delà des informations de la Grande Peste de Marseille, fournissent un
regard très actuel sur la réalité d’une épidémie et les comportements humains
en période de crise sanitaire.
Saint-Antoine. Elle provoqua la disparition de la moitié de la population,
causant près de 50 000 morts. Cet épisode traumatique est connu. Il a fait
l’objet de nombreux récits factuels, et ce, dès 1720. Si beaucoup d’entre eux
ont été publiés au XVIIIe siècle ou redécouverts au XIXe, certains documents
originaux sont restés à l’état de manuscrits et d’accès difficile. C’est à
deux d’entre eux, riches en descriptions de cette tragédie épidémique, que ce
livre s’intéresse. Il s’agit du Journal de ce qui s’est passé dans la ville de
Marseille et son terroir à l’occasion de la peste depuis le mois de mai 1720
jusques en 1723, du père Trinitaire Paul Giraud, et de la Relation de la peste
arrivée à Marseille l’an 1720, du négociant Pierre-Honoré Roux. Transcrits et
présentés par Frédéric Jacquin, ces deux textes racontent la vie terrible des
Marseillais et leurs souffrances pendant plus de deux ans et demi d’une crise
particulièrement violente. Relatant les drames humains et les scènes
effrayantes de la mortalité de masse, ils évoquent toute une série de micro-
récits et d’anecdotes qui rendent compte, de façon très vivante, des temps
forts de l’épidémie dans une ville où la société se délite en perdant soudain
tous ses repères. Ils racontent également la gestion de la crise sanitaire par
les autorités et leur action pour rétablir l’ordre et assurer des secours à la
population. Mais surtout, ils proposent un éclairage sur l’année 1722, qui est
celle de la « rechute » et sur laquelle existent peu d’écrits. Leur lecture,
au-delà des informations de la Grande Peste de Marseille, fournissent un
regard très actuel sur la réalité d’une épidémie et les comportements humains
en période de crise sanitaire.
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