- EAN13
- 9782130655350
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 1978
- Collection
- Le Psychologue
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Agressivité et Combativité
Denise Van Caneghem
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Le Psychologue
Livre numérique
Autre version disponible
Si l'agressivité destructrice n'est pas absente du monde animal, elle s'y
présente toujours plus ou moins comme une déviance, la norme étant au
contraire une combativité adaptative qui structure les territoires, les
groupes, les éthogrammes, et surtout les systèmes de communication entre
étrangers. En va-t-il autrement pour notre espèce ? Cet ouvrage essaie de
répondre, en ordonnant les résultats les plus récents de la biologie, de
l'éthologie, de l'anthropologie, de la psychologie et en jetant, par-delà
l'opposition désuète entre innéisme et environnementalisme, les bases d'une
agressologie générale (interactionniste) encore dans les limbes. On y découvre
que le mouvement qui va de l'auto-agression psychosomatique au discours vrai,
passe par l'hétéro-agression et ses organiseurs symboliques que sont le rêve,
le sourire, le miroir, l'Œdipe, le complexe d'Atropos, non sans blocages
anxiogènes qui suscitent des défenses passionnelles, névrotiques ou
psychotiques incluant toujours la violence. On y découvre aussi qu'au plan des
relations inter-groupes, si mille séances à l'ONU n'ont pas suffi pour définir
les notions d'agresseur et d'agression, c'est que la confrontation risquée des
narcissismes de groupe et les échanges stochastiques de coups de poker sont
plus importants, dans l'amorçage de la dynamique de la paix, que le contenu
scientifique des discours. Arrive cependant un moment, où ce contenu
scientifique n'est plus une variable négligeable dans le développement de
cette dynamique, et où seule la connaissance que l'homme aura de sa propre
dangerosité en toute situation, l'aidera à la contrôler et, surtout, à la
faire évoluer de façon calculée, en combativité biophile.
présente toujours plus ou moins comme une déviance, la norme étant au
contraire une combativité adaptative qui structure les territoires, les
groupes, les éthogrammes, et surtout les systèmes de communication entre
étrangers. En va-t-il autrement pour notre espèce ? Cet ouvrage essaie de
répondre, en ordonnant les résultats les plus récents de la biologie, de
l'éthologie, de l'anthropologie, de la psychologie et en jetant, par-delà
l'opposition désuète entre innéisme et environnementalisme, les bases d'une
agressologie générale (interactionniste) encore dans les limbes. On y découvre
que le mouvement qui va de l'auto-agression psychosomatique au discours vrai,
passe par l'hétéro-agression et ses organiseurs symboliques que sont le rêve,
le sourire, le miroir, l'Œdipe, le complexe d'Atropos, non sans blocages
anxiogènes qui suscitent des défenses passionnelles, névrotiques ou
psychotiques incluant toujours la violence. On y découvre aussi qu'au plan des
relations inter-groupes, si mille séances à l'ONU n'ont pas suffi pour définir
les notions d'agresseur et d'agression, c'est que la confrontation risquée des
narcissismes de groupe et les échanges stochastiques de coups de poker sont
plus importants, dans l'amorçage de la dynamique de la paix, que le contenu
scientifique des discours. Arrive cependant un moment, où ce contenu
scientifique n'est plus une variable négligeable dans le développement de
cette dynamique, et où seule la connaissance que l'homme aura de sa propre
dangerosité en toute situation, l'aidera à la contrôler et, surtout, à la
faire évoluer de façon calculée, en combativité biophile.
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